«Nous ne sommes pas prêts.» Au micro de France Inter, Raphaël Glucksmann a fait part ce vendredi 8 novembre de son inquiétude après l’élection de Donald Trump. Le retour aux affaires du milliardaire républicain n’est, ni plus ni moins, «la capitulation de l’Europe décidée ailleurs qu’en Europe». Pour le député européen, «les semaines et mois qui viennent sont décisifs», alors que Donald Trump compte réduire le soutien américain à l’Ukraine. Raphaël Glucksmann redoute un «deal» entre le président américain et Vladimir Poutine, ce qui pourrait placer le Vieux Continent «dans la situation de la Tchécoslovaquie en 1938». Une référence aux accords de Munich qui ont permis de régler la crise des Sudètes, au détriment de l’intégrité de l’État tchèque.
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