Alors que les députés ne sont pas allés au bout de l’examen de la partie «recettes» du budget, Manuel Bompard a pointé du doigt, sur France Inter ce lundi 28 octobre, la responsabilité des «soutiens du gouvernement», à l’origine de près de la moitié des amendements déposés. Une stratégie consistant à «laisser pourrir la discussion» d’après le coordinateur national de LFI, pour qui «le gouvernement a l'intention de gagner du temps pour sans doute, à la fin, utiliser les délais constitutionnels et nous mettre au pied du mur pour accepter ce budget». Manuel Bompard fait allusion à l’hypothèse selon laquelle le budget ne serait pas voté dans les délais légaux qu'impose la Constitution – 70 jours au total au Parlement. Le gouvernement pourrait alors mettre en place les dispositions prévues dans son projet de loi de finances en passant par ordonnance.
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