Au Gabon, l'ancien président Ali Bongo et ses deux plus jeunes fils, Jalil et Bilal, ont entamé une grève de la faim pour protester contre la « séquestration » et les « actes de torture » dont plusieurs membres de leur famille seraient victimes. Annonce faite le 14 mai par leurs avocats, qui indiquent également qu'une plainte a été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris. En réaction, le gouvernement gabonais s’est déclaré « surpris », annonçant se réserver « le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères ».
rfi.fr